Du coup tous les
ingrédients sont là : de l’archivistique (on commence par-là) qui consiste à
respecter les fonds documentaires (provenance) et donc à retrouver une charte
du XIIIe siècle déplacée de Barcelone à Québec en passant par le Congrès du Conseil
international des archives de Paris en 1988; de la technologie avec
l’informatisation des inventaires aux Archives du [Québec] ; du politique au
regard des relations compliquées entre Catalogne et Madrid comme entre Québec
et le Canada sur un fond d’indépendantisme et de déplacement d’archives dans le
contexte de la guerre d’Espagne ; des morts et blessés, sinon ce serait dommage
pour un bon thriller (les méchants sont de vrais méchants!) ; de beaux
sentiments amoureux forts comme éclectiques ; des nourritures terrestres de
qualité tant en petits plats cuisinés qu’en grands vins ; et enfin 705 pages
d’une écriture savoureuse car Michel est Québécois et il le revendique tout à
fait légitimement.
Et comme il l’écrit :
« Coudonc, le métier de détective archiviste, c’est plus dangereux qu’on pense
».
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