2019-01-08

Zébrures écarlates : quand un roman rappelle des souvenirs à une lectrice de Québec


 
« Je regrette infiniment d’avoir laissé de côté les zébrures après 100 pages. La reprise de ton bouquin a été pour moi un régal. Je ne l’ai plus laissé, passant  de la curiosité à l’admiration. J’y ai découvert un auteur et un homme érudit, esthète et épicurien. Bravo.
 
J’ai connu Jordi Bonet à Trois-Rivières dans les années 50. Il arrivait au pays. Il était hébergé au Château de Blois, un vieil hôtel rue Laviolette. Monsieur de Blois (Charles) avait offert à Jordi les caves du Château pour installer son atelier. Ma copine de classe, Louise de Blois, peignait et fut l’une des premières élèves de Jordi. Je me souviens aussi qu’il adorait Georges Brassens. L’hôtel a brûlé depuis. C’est dommage. Il y avait là une atmosphère rappelant celle du vieil hôtel très anglais de Métis-sur-Mer. Un faux air de Marienbad.
 
À Tavibois (Françoise Godet-Smet), il y avait une chapelle avec des volets peints par Jordi. L’ange avait des mains magnifiques, comme je n’en avais jamais vu. Des mains peintes par un artiste qui en avait la nostalgie. »

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