Dans « Zébrures écarlates », on retrouve donc les ingrédients du polar : meurtres, complots, amour, sexe, et violence émaillent ce roman qui parcourt quelque septante ans d’histoire, notamment celle du franquisme. Là où « Zébrures écarlates » cultive son originalité, c’est lorsqu’il fait la part belle aux cultures québécoise et catalane, qui tiennent Ives d’Arch à cœur et donnent de la saveur à ce livre qui sonne comme une déclaration d’amour à la Catalogne.
Certains diront que l’auteur en fait trop, qu’il nous livre trop de précisions, trop de longueurs, de digressions et… trop de scènes de sexe ! Personnellement, je préfère retenir l’impressionnante connaissance historique de l’auteur relative à l’Espagne et à la question catalane, même si une petite partie de son propos relève de la pure fiction.
Finalement, je garde ma conviction construite assez rapidement durant la lecture : « Zébrures écarlates » est bien un polar exigeant, et ce n’est pas si souvent que l’on tombe sur ce genre de pépite. Il faut donc en profiter ! »
Source : Lire c’est bon pour la santé
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