L’idée de créer un personnage détective-archiviste est
excellente. Même si je ne suis pas un grand lecteur de polar, cet archiviste
apporte quelque chose de nouveau dans l’univers des Simenon, Christie et Conan
Dole et suggère que tels un Hercule Poirot, ou un Maigret, Ives d’Arch pourrait
connaître d’autres aventures.
Tout au long de « Zébrures écarlates », on sent le souci du
détail de l’ancien archiviste [des] ANQ [Archives nationales du Québec] et son
vécu. La trame de l’histoire (qu’on croirait authentique… si on ne lit pas la
note de l’auteur) est captivante, et, par les temps qui courent… on ne peut
plus d’actualité. En passant, des années, après avoir lu « Le cinquième
cavalier » de Lapierre et Collins, je me demande encore si cette histoire n’est
pas réelle, c’est dire à quel point un auteur peut imprégner son récit de
réalisme. De plus, lire un roman (fiction) duquel on apprend quelque chose est
toujours passionnant sans compter que, comme tout bon lecteur, se retrouver
dans un décor, une ville, qu’on a jadis visité et aimé accentue le plaisir de
lire.
La plume est souple, l’écriture riche et fluide. Visiblement [l'auteur possède] autant de connaissances que d’affection pour la Catalogne.
Les décors sont bien plantés, les personnages sensiblement dessinés et les
dialogues reflètent habilement leur personnalité : quant à la structure du
roman (aller-retour entre les époques), elle permet au lecteur de découvrir peu
à peu les tenants et les aboutissants de ce « faux » « imbroglio historique ».
(1) Cour intérieure de l'Arxiu de la Corona d'Aragò à Barcelone, à deux pas du Palau de la Generalitat, dans le Barri Gotic, lieu de disparition du document que recherche le détective archiviste québécois Ives d'Arch.
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