Un ami
« … m'a prêté son exemplaire de ton
roman que j'ai lu dernièrement avec plaisir. Dès que l'on en commence la
lecture, il est difficile de s'arrêter tant on souhaite connaître la suite.
L'intrigue est bien ficelée et habilement mise en contexte grâce au constant
va-et-vient entre Québec et Barcelone et aux nombreux points de repère
familiers qu'il évoque. Les moments de tension extrême (tortures dans la
prison, meurtre de [...]) sont décrits de façon convaincante. Le dénouement est
particulièrement réussi avec […]. Étant déjà allé à Barcelone, plusieurs
lieux nommés dans le roman ont réveillé d'agréables souvenirs. Quant à la
langue, sa simplicité et son rythme en rendent la lecture facile et agréable.
D'autre part, et ce très justement, le roman tient compte de la réalité des
niveaux de langage.
Cela dit, l'intrigue ne prend
vraiment son envol qu'à la suite de la traduction de la lettre de Llura (pp.
336-337), car c'est à partir de ce moment que la tension commence à s'installer
pour se maintenir jusqu'à la fin. Ce moment aurait dû se produire plus tôt. À
mon humble avis, comme disait quelqu'un que nous avons connu, il en a été
empêché par l'importance excessive accordée à la relation amoureuse entre
d'Arch et Boulanger qui donne souvent l'impression de servir davantage de
prétexte à la dénonciation de l'homophobie que de support à l'intrigue [bien
vu, cher lecteur].
Petits détails d'édition
La révision linguistique n'a pas
permis d'éliminer les quelques emplois fautifs de «définitivement» et certaines
répétitions superflues.
À propos, existe-t-il, si ce n'est
déjà fait, un projet de traduction du roman en catalan? »
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