Lors de la
rédaction de la première version du polar archivistique que j’ai imaginé, j’avais
fait le choix d’utiliser la langue parlée québécoise, particulièrement pour mes
deux personnages principaux résidents de Québec. Situation normale pour l’un
des deux provenant d’un milieu plus modeste, surprenant pour l’autre, fils de
professionnel d’un quartier huppé. C’est la remarque que m’avait faite une des
lectrices de mon manuscrit. Surprenant parce que certains éléments de la vie de
ce dernier ne seront révélés que dans la suite de l’aventure, avais-je répondu.
Devant le
refus du manuscrit par certains éditeurs, dont un de France qui justifiait sa
décision, entre autres, à cause de « l’ambiance trop québécoise », j’ai
réécrit le tout dans une langue française dite plus « universelle » avant
de l’expédier à d’autres maisons d’édition.
Mon éditeur
a en main les deux versions. Lorsque s’amorceront les travaux menant à la
publication finale, nous devrons faire un choix.
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