C’est
toujours un événement lorsqu’un auteur ou un traducteur – c’est ici le cas – se
rend chez son éditeur pour récupérer les exemplaires papier du livre sur
lequel il a planché pendant des semaines, des mois et parfois des années. Un
sentiment de fierté, de satisfaction personnelle avec l’espoir que toutes les
coquilles sournoises des dernières révisions ont été corrigées.
Premier
réflexe : humer le parfum des fibres végétales et de l’encre encore
fraîche. Admirer la maquette des couvertures de première et de quatrième.
Feuilleter et relire un ou deux passages. Se dire ouah !
Être honoré
d’avoir été publié par une maison des plus professionnelles qui a rigoureusement
révisé le texte, en a assumé efficacement la coordination éditoriale et qui s’assurera
de la promotion auprès des médias et de la diffusion de l’ouvrage dans un
maximum de points de vente.
Parce qu’à
compter de ce jour, le livre n’appartient plus au créateur. Il est désormais
entre les mains des libraires, des lectrices et des lecteurs qui choisiront une
version papier ou électronique. Et des critiques littéraires s'ils s'intéressent à la thématique. Ne reste plus qu'à croiser les doigts.
Une
belle aventure à renouveler.
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