2021-03-23

J'ai tué mon AUTEUR : Quand le héros prend le dessus sur l’auteur


Commentaires publiés dans le journal L’Appel :

« Auteur de romans policiers de Québec, Michel Roberge a eu l’idée étonnante de s’attarder aux aspirations des protagonistes qui émergent de son imaginaire. Il en résulte une originale inversion des rôles dans son plus récent polar intitulé J’ai tué mon auteur. Écrit comme une prise d’otage littéraire, cette courte fantaisie romanesque porte sur la complexité des relations entre personnages, auteurs, éditeurs et lecteurs. Comme quoi rien ne serait simple, s’il fallait que les héros de fiction aient leur mot à dire.

À vous d’en juger. Personnage principal du récit, Victor Vanier se sent victime de son auteur. Il lui reproche d’être affligé d’un rôle de criminel sadique dans un thriller au succès mitigé. N’y voyant rien de bon pour sa notoriété, il décide alors d’éliminer son créateur. Tout en échafaudant son plan machiavélique, il dénonce les mésaventures imposées par celui qui raconte l’histoire. Se sentant manipulé, il se transforme en auteur-éditeur, afin de prendre les rênes du récit et contrôler la publication du manuscrit.

Une invitation à une émission télé de grande écoute lui permet «de dévoiler sa démarche de revalorisation, liée au travail de ses homologues (les personnages) et des écrivains en général». C’est le moment pour ce faire-valoir de savourer ses 20 minutes de gloire. En effet, Victor Vanier, personnage littéraire devenu intouchable, immonde assassin et nouvel entrepreneur culturel, est dès lors convaincu d’avoir obtenu la reconnaissance au profit de ses pairs. Son créateur, celui qui l’a mis au monde, doit s’incliner.

Syndicalisation littéraire

Michel Roberge est l’auteur de deux polars (Zébrures écarlates et Chronomeurtres). Il a aussi collaboré à deux «cadavres exquis». Avec J’ai tué mon auteur, il propose une histoire aussi accrocheuse qu’inusitée, que le lecteur savoure avec un petit sourire en coin. Comme si le milieu syndical prenait la défense de celui de la création littéraire. » 

François Cattapan, L’Appel, 19 mars 2021

2021-03-15

Chronomeurtres : en lice pour le prix 2021 du meilleur roman de crime en français publié au Canada

L’Association professionnelle nationale des auteurs de crimes et de mystères au Canada [Crime Writers of Canada (CWC)] est un organisme sans but lucratif pour les auteurs canadiens de crimes et de mystères, les professionnels associés et d’autres personnes qui s’intéressent sérieusement à la rédaction de crimes au Canada. Sa mission est de promouvoir la rédaction canadienne de crimes et d’accroître la visibilité des auteurs canadiens de crimes auprès des lecteurs, des critiques, des bibliothécaires, des libraires et des médias.

Chaque année, elle organise et commandite les Prix Arthur Ellis pour l’excellence dans la rédaction de crimes au Canada.

En 2021, « Chronomeurtres » fait partie des 11 titres en lice dans la catégorie « Meilleur roman de crime en français » :



2021-03-01

J’ai tué mon AUTEUR : commentaires d’un artiste peintre de la région de Québec


« J'ai pu finalement lâcher un peu mes pinceaux et ai pu lire "J'ai tué mon AUTEUR ".

J'ai bien apprécié le parcours du combattant de l'écrivain (qui me fait penser en partie celui de l'artiste en arts visuels ;-) et j'ai aimé aussi la finale qui m'a fait penser au premier livre d'anticipation que je m'étais acheté, soit  " Mais si les papillons trichent " de l'auteur Pierre Suragne dans lequel deux démiurges interagissent sur la création de l'autre. Dans ce cas, ce n'était pas l'auteur qui [...] mais plutôt l'ensemble des dieux qui décidait d'éliminer les mondes de ces deux démiurges.

" Zébrures écarlates " demeure cependant mon roman préféré de tes œuvres ! :-))) »