2018-08-28

Zébrures écarlates : commentaire d'un lecteur de la région de Montréal

Castelnou dels Aspres, un des villages où se déroule l’enquête du détective Ives d’Arch.


« Je termine à peine la lecture de « Zébrures écarlates ». Que de beaux moments de lecture, avec des passages relatant des pans d’histoires et des lieux que ton récit donne le goût de visiter.

Félicitations ! J’ai hâte de lire le prochain. »

2018-08-21

Operació Urnes – Traduction et adaptation pour le Québec : préface de Jean-Martin Aussant


Monsieur Jean-Martin Aussant est l'auteur de la préface de la version que j'ai traduite en français et adaptée pour le Québec de l'excellente enquête journalistique catalane qui raconte l'organisation clandestine du référendum catalan du 1er octobre 2017. Monsieur Aussant a fait des études en économie à la Universitat Autònoma de Barcelona de 1995 à 1997.

L'ouvrage est publié aux Éditions du Septentrion de Québec

2018-08-14

Mon deuxième roman : l’appartement du personnage principal


Pendant que je révise la version 3 de mon prochain roman, je jette régulièrement un œil sur le plan de l’appartement et où réside mon personnage principal. Au dernier étage d’un immeuble de la rue des Remparts, dans le Vieux Québec. Avec vue sur le Bassin-Louise et le quartier Limoilou d'où il origine. L’antre glauque d’un tueur en série obsédé par la mécanique bruyante du temps qui fuit et l’instant présent infinitésimal basculant irrémédiablement dans le passé.

2018-08-07

Québec, ville noire : le repérage de lieux comme source d’inspiration maléfique


Un auteur est toujours à la recherche de lieux inspirants pour y camper l’intrigue d’une future fiction. Quelqu’un m’avait parlé du sous-sol d’un restaurant qui absorbait à l’occasion le surplus de la clientèle du rez-de-chaussée en quête de places supplémentaires. Il m’avait décrit l’atmosphère glauque qui s’en dégageait.

Mon informateur m’avait averti : le décor est digne d’un fond de cale d’un vieux rafiot. Pour y accéder, on doit emprunter un escalier fadasse en évitant de s’appuyer sur la main courante au risque de voir son repas contaminé par avec des bactéries intestinales infectieuses provenant des toilettes unisexes et malodorantes qui s’ouvrent à deux pas des dernières marches. À gauche, une minuscule salle aveugle au plafond bas. Les panneaux métalliques cadenassés, en acier dépoli gris terne, qui font office de murs semblent limiter l’accès à des zones réservées à des usages qu’on pourrait imaginer inavouables. Dans cet espace contigu s’alignent, sous un éclairage blafard, des banquettes et des chaises aux dossiers métalliques rivetées entre lesquelles sont fixées au sol quelques tables maculées, couleur de sang coagulé.

Je m’y suis rendu. Il avait raison. L’endroit est définitivement une source d’inspiration romanesque permettant de donner libre cours à un imaginaire sordide, noir et tordu. Ce jour-là, pour en ajouter sur la sordidité de l’endroit, un client a perdu pied en descendant l’escalier : le contenu de son cabaret a giclé et dégouliné de marche en marche, contribuant à la viscosité du sol. Dans l’entrefaite, une porte dissimulée dans le mur de droite s’est ouverte brusquement…

J’ai tout ce qu’il faut de visuel pour compléter une fiche descriptive des lieux et amorcer le scénario d’un roman noir en réserve.