2019-01-29

Mon deuxième roman – Préparation d’une 4e version



Pendant que j’attends des commentaires sur la 3e version de ma deuxième fiction mettant en scène un fils d’horloger originaire du quartier Limoilou de Québec hanté par sa conception du temps qui passe, j'envisage la rédaction d’une nouvelle version à la lumière de discussions avec un lecteur de mon manuscrit. Un voisin philosophe, préoccupé par la disparition des valeurs traditionnelles qui m’a mis sur d’intéressantes pistes de réflexion, entre autres, sur le passage du temps absolu, n’ayant aucune influence sur l’espace (comme le voyait Newton), à l’idée de flexibilité et de continuum espace-temps introduite par Einstein et illustré dans le tableau Persistance de la mémoire de Salvador Dali.
 
Il y a de quoi alimenter l’angoisse de mon personnage principal.



2019-01-22

Deux documents pour comprendre ce qui s’est passé en Catalogne le 1er octobre 2017

 
Opération urnes, une enquête journalistique qui relate, à partir d’une quinzaine de témoignages de de Catalans parmi les centaines impliqués dans une incroyable opération clandestine qui a rendu possible la tenue du référendum.
 
Nous sommes le 1er octobre 2017 au petit matin, dans 2243 bureaux de scrutin catalans depuis la veille occupés par des familles pour assurer leur ouverture. Les urnes et les bulletins de vote arrivent comme par miracle malgré les manœuvres des forces espagnoles qui, au cours des semaines précédentes, ont tout fait pour les trouver et empêcher la tenue du référendum démocratique sur l'avenir politique de la Catalogne.
 
D'où provenaient les urnes? Qui les a payées? Comment ont-elles été protégées jusqu'au jour J? Et qu'en est-il des bulletins de vote dont des centaines de milliers ont été confisqués par les autorités espagnoles? Ce livre est un récit fascinant et un modèle de volonté d'agir de la société civile qui n'a pas hésité à prendre des risques et qui a mis de côté les intérêts individuels et partisans pour atteindre un objectif commun.
 
Un ouvrage traduit et adapté pour le Québec, publié aux Éditions du Septentrion.
 
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Avec un sourire, la révolution, un film d'Alexandre Chartrand, documentaire 2018, 80 minutes.
 
 
Deux ans après Le peuple interdit, Alexandre Chartrand poursuit son observation des bouleversements politiques qui secouent la Catalogne. Dans la tradition du cinéma direct, il a filmé presque au jour le jour les événements qui ont précédé et suivi le référendum de 2017 sur l’indépendance. Affirmant d’emblée son attachement à la cause indépendantiste, le cinéaste plonge sa caméra au cœur des assemblées, des manifestations et de l’organisation des bureaux de vote. Peu à peu, l’engouement populaire fait place aux tensions dues à la répression grandissante de l’État espagnol. Face à l’adversité, Chartrand filme avant tout un mouvement populaire soudé et pacifique, prêt à tout pour permettre la tenue d’un vote. Un acte démocratique peut-il être illégal ? C’est l’une des questions que pose ce film engagé.
 
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Deux documents à consulter pour mettre en contexte l’emprisonnement non justifié de politiciens catalans à quelques jours du début du procès que leur intente l’État espagnol.

2019-01-15

Opération urnes : une histoire à la fois touchante et impressionnante


« Whoaaaa..... je viens de terminer la lecture de ce bouquin... Opération Urnes ... ou la force et la détermination commune d’un peuple de vouloir s’exprimer sur leur avenir collectif ... un réseau citoyen, clandestin, a fait en sorte que les Catalans ont pu s’exprimer ... bravo Michel Roberge pour la traduction et l’adaptation de ce bouquin... un bout d’Histoire touchant tout autant qu’impressionnant !
 
Un peuple qui a fait passer le bien commun avant leurs allégeances politique et leurs intérêts personnels.
 
À toutes celles et ceux qui disent aux gens d’annuler leur vote ou de ne pas voter aux différentes élections, lisez ceci... vous n’aurez plus le courage de dire de telles sottises !!! »


2019-01-08

Zébrures écarlates : quand un roman rappelle des souvenirs à une lectrice de Québec


 
« Je regrette infiniment d’avoir laissé de côté les zébrures après 100 pages. La reprise de ton bouquin a été pour moi un régal. Je ne l’ai plus laissé, passant  de la curiosité à l’admiration. J’y ai découvert un auteur et un homme érudit, esthète et épicurien. Bravo.
 
J’ai connu Jordi Bonet à Trois-Rivières dans les années 50. Il arrivait au pays. Il était hébergé au Château de Blois, un vieil hôtel rue Laviolette. Monsieur de Blois (Charles) avait offert à Jordi les caves du Château pour installer son atelier. Ma copine de classe, Louise de Blois, peignait et fut l’une des premières élèves de Jordi. Je me souviens aussi qu’il adorait Georges Brassens. L’hôtel a brûlé depuis. C’est dommage. Il y avait là une atmosphère rappelant celle du vieil hôtel très anglais de Métis-sur-Mer. Un faux air de Marienbad.
 
À Tavibois (Françoise Godet-Smet), il y avait une chapelle avec des volets peints par Jordi. L’ange avait des mains magnifiques, comme je n’en avais jamais vu. Des mains peintes par un artiste qui en avait la nostalgie. »