Depuis le 12 février 2019, douze dirigeants indépendantistes catalans (neuf ministres, deux responsables d’entités indépendantistes et la présidente du Parlement de Catalogne) comparaissent devant le Tribunal suprême espagnol, accusés de rébellion, de sédition et de malversation. Plus de 500 témoins doivent être entendus. Alors que huit autres élus sont en exil, dont le président Carles Puidgemont.
Une
des accusations porte sur l’utilisation ou non de fonds publics dans l’organisation
du référendum du 1er octobre 2017. Les témoignages recueillis par
les journalistes du quotidien ARA de Barcelone, Laia Vicens et Xévi Tedό,
démontrent que toute la logistique de la consultation a reposé sur l’implication
de la société civile catalane : des centaines, voire des milliers de
bénévoles, dans une opération clandestine qui a permis aux urnes et aux
bulletins de vote d’être livrés dans les différents bureaux de scrutin malgré
les interventions policières qui avaient pour objectif d’empêcher la tenue du
référendum; et des centaines de bénévoles qui ont assuré le bon déroulement du
vote malgré les violentes charges de la police espagnole.
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dans Opération
urnes, la version que j’ai traduite en français et adaptée pour le Québec
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