« Je regrette infiniment d’avoir laissé de
côté les zébrures après 100 pages. La reprise de ton bouquin a été pour moi un
régal. Je ne l’ai plus laissé, passant de
la curiosité à l’admiration. J’y ai découvert un auteur et un homme érudit,
esthète et épicurien. Bravo.
J’ai connu Jordi Bonet à Trois-Rivières dans
les années 50. Il arrivait au pays. Il était hébergé au Château de Blois, un
vieil hôtel rue Laviolette. Monsieur de Blois (Charles) avait offert à Jordi
les caves du Château pour installer son atelier. Ma copine de classe, Louise de
Blois, peignait et fut l’une des premières élèves de Jordi. Je me souviens
aussi qu’il adorait Georges Brassens. L’hôtel a brûlé depuis. C’est dommage. Il
y avait là une atmosphère rappelant celle du vieil hôtel très anglais de
Métis-sur-Mer. Un faux air de Marienbad.
À Tavibois (Françoise Godet-Smet), il y avait
une chapelle avec des volets peints par Jordi. L’ange avait des mains
magnifiques, comme je n’en avais jamais vu. Des mains peintes par un artiste
qui en avait la nostalgie. »
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